« I'll be the actress starring in your bad dreams » (Anastasia)

Octobre 1732.
Cher Journal, je sens que tout va mal. La situation est de pire en pire. Ils nous traquent, nous, sorciers et sorcières. Ils osent tuer des centaines d'innocents. C'est un vrai massacre ici. Je sens que je suis la prochaine. J'ai beau réciter des incantations, des sorts de protection et autre, je le sens de plus en plus suspicieux à mon égard. Je sais qu'un moment ou un autre, il ne va pas hésiter à me dénoncer. Au simple faux pas, je suis morte. J'aurais dû partir, prendre refuge chez mes parents, mais il est trop tard. Je vois mes amies, Amalda, ainsi que Prudence partir pour prendre des chemins déjà tout tracés. La mort les attend. Je le sens, bientôt, ce sera moi... J'espère qu'elles trouveront une solution pour nous protéger et le plus vite possible... Si rien n'est fait, encore plus de vies innocentes seront détruites.... Je le sens ce sont mes derniers mots, oh mon cher journal, je t'écris là, ce qui me semble être mes derniers mots... Les derniers mots de Marthe Walsh... Mais avant cela, si les bonnes personnes trouvent ce journal, je souhaite vous dire l'endroit où sont cachés mes grimoires. Ils sont là où le crépuscule s'annonce, où le premier rayon de soleil apparaît et où les ténèbres ne le voient pas. Je vous fais confiance. À bientôt.


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Octobre 1732.
Cher journal, je suis maudit. J'ai découvert il y a quelques semaines que ma femme se révélât être une.... Une.... Elle faisait partie de ses choses.... Elle est une sorcière. Rien que de l'écrire, ça me rend malade. Actuellement, je ne sais pas comment réagir... Des milliers d'innocents meurent chaque jour, à cause de ces monstres. Je sais que je ne devrais pas, mais je dois le faire. Je dois dénoncer Marthe. Je l'aime, mais je dois aussi faire cesser tous ces massacres. Il faut que ces sorciers payent pour ce qu'ils ont fait à notre ville. Je sais que Marthe n'a rien à voir dedans, ou peut-être que si... Je ne sais plus où j'en suis. Je ne dois pas laisser mes sentiments interférer dedans. Je dois faire ce qui est juste pour notre pays. Je dois dénoncer Marthe pour sorcellerie et si je dois la tuer de mes propres mains, alors je le ferais. Je dois faire ce qui est juste. Je vais dénoncer Marthe et d'autres encore après elle.



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Après avoir enfin quitté mon pensionnat de jeune fille à Londres, je fus enfin autorisé à rentrer à la maison, après mon seizième anniversaire. Je ne compris pas cette décision qu'avaient prise ma mère et mon père, mais bon. Je n'allais pas dire non. Après la mort de mes grands-parents, mes parents eurent comme héritage la vieille maison familiale des Walsh, qui se situait à Woodbury. À dire vrai, je ne connaissais même pas cette petite ville. Je m'étais imaginé la campagne profonde de l'Angleterre, sans rien autour. Et je ne m'étais pas trompé en arrivant sur place. La maison avait quelques choses…. D'effrayant. Je ne savais pas vraiment quoi, mais elle n’inspirait rien de bon. J’espère vraiment que papa va retaper cette vieille maison. Enfin bref. Il me fut quelques semaines avant de prendre mes marques, autant à la maison qu’à l’école. Mais j’adorais ça, cette liberté, pouvoir faire ce que je voulais sans devoir rendre des comptes, ne plus être surveillé dans nos moindres faits et gestes, et si pour cela, je devais passer le reste de ma vie dans cette vieille maison, alors oui, je n’étais pas mécontente d’avoir déménagé, même si les grandes installations de Londres allaient me manquer.

Mais cette ville avait quelque chose d’étrange, quelque chose de…. Je ne sais pas… surnaturel ? Les vieilles femmes et certains hommes semblaient être des êtres…. Étrange? Oui. Tout était très étrange. Ou alors je me faisais des idées. J’étais très loin de connaître la vérité sur la Famille Walsh.

Pour faire court et pour vous présenter ma famille, disons que la famille du côté de ma mère est très spéciale. Voyez-vous, les femmes de cette famille sont très indépendantes, c’est pour cela d’ailleurs que je me nomme Walsh. Ma mère avait préféré garder son nom de jeune fille lors de son mariage. En vérité, j’ai un nom de famille composé, celui de ma mère et celui de mon père. Pour revenir à ce que je disais, les femmes Walsh dont indépendante, très spirituel, très nature et très mystérieuse. Je sais qu’elles cachent tout quelque chose de grandiose, et je vais tout faire pour le savoir. Et cela est arrivé plutôt que prévu….

Quelques semaines après notre installation, j'avais décidé de faire un tour dans le grenier, maman m'avait demandé d'aller lui chercher un des cartons restants du déménagement. À ma grande surprise, ce n'est pas vers les cartons que j'allais, mais vers une malle très ancienne, caché derrière des cartons vides et autres bricoles qui étaient là bien avant nous. Je savais que je n'avais pas le droit d'y toucher, mais une petite voix en moi me disait de le faire. Ma curiosité prenant le pas sur ma raison, je poussai quelques cartons pour me frayer un chemin vers la malle. Elle était très belle, avec des incrustations, des symboles et autres décorations. Bizarrement, elle n'était pas fermée. Lorsque je l'ouvris, je ne pus retenir ma surprise. Il y avait dans cette malle plusieurs livres. De gros livres. Les couvertures étaient usées, les pages jaunies. J’en ouvris un, y trouvant inscrites des formules en une langue qui m’était totalement inconnue. Les pages étaient épaisses et tout un tas de formules, de dessins, de recettes y était inscrit. Mais qu’est-ce que cela pouvait être ?
- «  Anastasia, tu as trouvée ce que je t’ai dem….. »
- «  Oh maman, je…. Je suis désolé je ne voulais pas…. »
- «  Ce n’est rien » dit-elle d’une voix grave. « Je devais t’en parler à un moment ou à un autre ».

Elle s'était installée à mes côtés ; me pris le livre des mains avant de le toucher. Elle me regarda, passant de sa main libre une mèche de cheveux tombée sur mon visage.

- «  Ce que je vais te dire est très sérieux, et rien de tout ceci n'est pas une blague. Tous les livres présents sont des grimoires qui appartiennent à la génération de tes arrières arrières arrières grands-mère, de ta grand-mère maintenant à la mienne, lorsque j'avais seize ans. Aujourd'hui, Anastasia, c'est ton tour.  »

Je ne comprenais pas vraiment ce qu’elle me racontait. Des grimoires ? N’importe quoi.

- «  Les femmes Walsh sont des sor... »
- «  Vous êtes des sorcières ? Oui très drôle maman…. Si tu veux me faire une blague, bah ce n'est pas drôle.  »
- «  Je suis très sérieuse Anastasia. Nous sommes des sorcières et toi aussi.  »
- «  Et papa aussi ?[/collor] »
 - «  Non, lui n’est pas un sorcier, mais il comprend la situation, tu sais. Je vais tout t’expliquer. »
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20 octobre 2018
Je me sentais très bizarre. Une douleur atroce me réveilla tout en m'arrachant un cri de douleur. J'avais l'impression qu'on m'arrachait la peau. Mais je ne ressentais cette douleur que vers mon poignet gauche. Lorsque la douleur avait enfin disparu, je pris le risque de regarder mon poignet gauche. Un tatouage y avait fait une apparition. Un cri de stupeur s'échappa d'entre mes lèvres. Il représenta un arbre à treize branches ainsi que des feuilles tombantes. Je me levai précipitamment de mon lit avant d'aller voir mes parents en bas. Je me traînais la main gauche, tout en criant. Soudain, lorsque j'entrai dans le salon, je me figeai sur place. Mon père était là, sur le sol, criant à plein poumon. Lui aussi indiqua son poignet gauche. Le tatouage. Le même que celui présent sur mon poignet.

- « Mais que ce passe t’il maman ? »
- « Toi aussi… Je ne comprend pas…. »

Ce qui était sûr, c’est que nous n’étions pas les seuls a avoir ce tatouage sur le poignet. Ce qui rendit la situation encore plus bizarre. Presque paranormal, étrange. Je ne savais pas vraiment comment réagir. J’avais peur. Quelques heures à peine, la situation n’avait toujours pas évolué, au contraire elle avait empiré, enfin pour mon père. L'entendre crier était insupportable. Ce qui fut le plus surprenant chez lui, était que quelques heures à peines après l'apparition du tatouage, il n'était plus vraiment lui-même, criant de douleur parfois, changeant d'humeur. Chose assez étrange, nous avions le même tatouage, je m'attendais donc à être comme lui, sauf qu'à part quelques migraines rien d'autre ne survenait. Nous étions déboussolés avec mère, ne sachant pas quoi faire, à part des potions. Nous avions besoin de réponse. Pourquoi nous ? Qu'avions-nous fait ? Des rumeurs de malédiction étaient sur toutes les bouches. Mais qui aurait fait ça ? Et pourquoi certaines personnes et pas d'autre ?