Histoire ou anecdotes
(i) enfance ▬
tragique. C'est le mot qui correspond le plus à la situation. Perdre ses parents à sept ans, réaliser qu'on n'a pas énormément eut de moments avec eux, se souvenir plus des fois où elle s'est fait gronder que féliciter, d'une odeur, d'une musique. Ce n'est pas une situation enviable. Cependant, Jewel ne décrit jamais cette période comme étant triste. Certes, elle a longtemps fait des cauchemars tout les soirs à cause de ceci. Mais elle se souvient plus des bonbons, des courses de rapidité, des duels de forces avec son frère, de mario kart et du chien de sa meilleure amie d'enfance qu'autre chose. Malgré la situation, elle avait une joie de vivre disproportionnelle. Elle se sentait comme la reine du monde, comme si rien ne pouvait l'atteindre, comme tout les enfants. De plus, les instituteurs étaient nettement plus indulgents avec elle, la grondant moins, l'encourageant d'avantages que les autres. C'était une petite teigne, mais celle qu'on aime bien, celle qui a un caractère bien tranché.
(ii) adolescence ▬
hormones. Cette période de conflit intérieur tout comme extérieure, le besoin de se rebeller contre l'autorité est souvent réduit à un mot : « Hormones ». C'est très réducteur. C'est une période dure, mais très enrichissante de la vie. Pour Jewel, c'était un moment décisif sur tout ce qui touche à sa vie sociale, artistique, et même culturelle. Elle adorait être entourée, il était rare de la croisé seule. Toujours entichée avec sa meilleure amie, elles se séparèrent petit à petit à travers les années. Lu' ayant toujours était la plus sage, elle ne suivit pas Jewel dans toutes ses bêtises. Si bien, qu'elle due trouver d'autres personnes pour faire ses écarts. C'était rarement les mêmes, des fois Jo', d'autres fois Emily, ou Kate, «Stew», Sam ou Ethel. Que ce soit aller dans des maisons abandonnées, tager, aller dans le collège la nuit, voler des canettes de bière ou tirer sur un petit joint de temps en temps une fois arrivé au lycée. C'étaient jamais les mêmes, mais Jewel était toujours là pour faire les quatre cent coups. Bien sûr, contrairement à l'école primaire, maintenant, il y avait des conséquences, les personnes de son alentour était de moins en moins clémentes avec ses débordements. Le pire fut sûrement la réaction de sa famille lorsque le dernier jour de cours au lycée, elle s'était fait tatouer avec une bande de potes. Un tatouage dégueulasse, fait par eux-mêmes, tous étaient différents, mais le sien, c'était un petit « fuck me ».
Mais elle n'a pas seulement fait ça durant cette période désastreuse. En effet, il est impossible d'être constamment entouré. Il y avait bien de long moment où elle s'enfermait dans sa chambre. Contrairement à ce qu'on pourrait attendre, la musique n'était pas à fond. Il y avait même aucun bruit. Elle s'asseyait sur le parquet, en tailleur, entouré de bouquin. La gamine lisait tous les manuels scolaires à chaque début d'année, sauf les mathématiques bien sûr, n'ayant jamais trouver ça intéressant. Après, elle s'était attaqué à de grands classique : Dickens, Shakespeare, Tolkien, Austen, les sœurs Brontë, Conan Doyle, Mary Shelley, Oscar Wilde ou bien même Virginia Woolf. D'ailleurs, cette dernière l'avait particulièrement marqué, pour son engagement, si bien qu'elle avait même lu sa biographie. Sa culture littéraire est assez impressionnante, bien qu'elle n'en parle jamais, même aujourd'hui.
Entourée, elle faisait des bêtises, seule, elle travaillait et en cours, elle dessinait. L'ennui. C'est ce qui a fait commencer la plupart des artistes. Elle se donnait comme seule objectif d'avoir la moyenne, juste pour passer en classe supérieure.
(iii) étude.s ▬
désordre.Si on lui aurait demandé ce qu'elle voulait faire à cinq ans, elle aurait dit princesse de l'espace. À dix ans, créatrice de mode et chanteuse dans un groupe de rock. À quinze ans auteure. Mais au final, elle n'a rien fait de tout ça. Après ses années chaotiques au lycée, elle a arrêté pendant un an. Elle avait travaillé en tant que serveuse dans le café de la ville. C'est durant cette année-là qu'elle a réalisé ce qu'elle voulait vraiment faire : du dessin. Dès février, elle postula dans une école d'art, quittant donc sa petite ville natale pour New-York où elle y passa cinq ans. Elle s'était calmée sur ses bêtises, mais ne passait pas une journée sans fumée. Cela aidait sa créativité et surtout sa motivation. Dessinée sous influence, était d'après elle, ce qui l'a fait avoir son master. Une fois celui-ci en poche, elle décida de revenir dans sa ville natale pour enseigner au collège et au lycée. Continuant de fumer un petit pet tout les soirs.
(iv) encore des bêtises ▬
colocation. Cela va faire un an qu'elle est en colocation avec ses anciens camarades du lycée. Les mêmes avec qui elle a fait ses premières beuveries. Certains on pas mal changer, se sont ranger, d'autres non. C'est ce qui fait la beauté de cette colocation, d'après elle. Car malgré tout cela, ils restent assez proches. Certaines disputes sont violentes. Surtout entre elle et « Stew », son premier petit ami, si on pouvait appeler leur relation ainsi. C'est son premier baiser, sa première fois, il était amoureux d'elle, elle ne l'était pas vraiment. Ils ont étaient ensembles durant tout le lycée, mais quand elle est partie, c'est le seul à ne pas avoir eut de nouvelles. Et à son retour, il eut du mal à accepter sa bisexualité. Prenant ça pour sa nouvelle lubie, ce qui avec Jewel pourrait être vrai... Mais pas sûr ça. Ils passent leur temps à se crier dessus ou à étouffer leurs cris sous des draps. Pour Jewel, ils ne sont pas en couple, mais dû à toutes les crises de jalousie de « Stew », toute la coloc les voient ensembles. C'est pour cela que même si elle adore tous ses anciens amis, elle passe beaucoup de son temps libre chez ses grand-parents, utilisant la fameuse excuse : « Ils se font vieux. Ils ne seront pas toujours là, faut que j'en profite. C'est ma famille. »
(v) un travail, un cadre ▬
responsabilité. Jewel adore son travail. Elle se sent proche des jeunes, ayant l'impression de devoir leur "prouver ce qu'est la vraie vie". Évidemment, elle ne leur parle pas de son passée en temps qu'étudiante, ni d'alcool et encore moins de drogues. Mais elle passe la moitée de ses cours dehors, à leur faire prendre l'air, en tentant de leur faire comprendre la beauté de la nature et de tout ce qui nous entoure. Elle sonne comme une hippie. C'est d'ailleurs comme ça que ses élèves l'appellent et sa pédagogie fait bien rire ses collègues. Le directeur, lui, ne juge que pas les résultats qui sont plus qu'honorable. Ils ont toute une bonne culture artistique, car Jewel arrive à capter leur attention et leurs notes sont suffisamment convenables. À vrai dire, malgré son air clownesque, elle sort d'une grande école d'art, très respecter dans le milieu.
(vi) sa famille ▬
rabats-joie. Jewel était l'enfant rebelle et malgré ses vingt-sept ans, elle a toujours la même réputation dans sa famille. Bien qu'elle adore son frère et ses grand-parents, elle a dû mal avec leur vision des choses. Cela est sûrement dû au fait qu'ils adorent tous Juliet, l'aînée. La relation entre Jewel et Juliet est compliquée. Elles sont sœurs, mais tous les opposes. Pour être honnête, Jewel la voit juste comme une casse-pied. Elle ne supporte pas de la voir, à chaque fois, elle se retient pour rester polie. Mais les remarques de sa sœur l'agace, son air de "je sait ce qui est bon pour toi et ce qui ne l'est pas" lui a toujours donner des envies de meurtres. Juliet, c'est l'enfant parfaite, l'enfant rêvée. Du moins, c'est comme ça que Jewel voit les choses. Malgré tout, cela reste sa sœur, si jamais elle entend quelqu'un d'autre, qu'elle-même, parler en mal de celle-ci, il risque de s'en souvenir.
(vii) un engagement, une passion ▬ art.
(viii) « sa malédiction » ▬ la poisse.
(ix) la malédiction ▬
incompréhension Il se passe un truc. Elle ne serait pas dire quoi. Depuis son retour, cette ville a changé, elle n'est plus la même. Parfois, elle se dit juste que c'est dans sa tête. Que c'est juste, car elle est partie cinq ans et que les gens changent. Mais il se passe quelques choses. Ses grands-parents ont l'air de savoir des choses, ses amis aussi. On lui ment, on lui cache la vérité, ça se voit. Mais elle ne comprend pas. Elle comprend rien. Et ça la frustre.
(x) une vie bordélique ▬
merde. Elle dit qu'elle aime le café noir, sans sucre, mais elle en glisse toujours deux, discrètement. Elle ne supporte pas les oiseaux, elle trouve ça laid et agaçant, c'est pour ça qu'elle s'efforce de les dessiner. Elle a peur des orages. Elle est mal à l'aise à la vue des pieds. Elle adore le jaune. Son animal totem est le chat, indépendant. Sa chanson qu'elle n'avouera jamais aimer, c'est Happy Ending de Mika, l'ayant écouté en boucle suite à sa rupture avec « Stew ». Elle n'avouera jamais aussi, mais d'une certaine façon, elle l'a aimé, elle a juste tourné la page.